de BEN ABID
La Loi de Finances 2011 constituera, encore une fois, un instrument pour le renforcement de la compétitivité de l’économie nationale, la préservation des équilibres macro-économiques.
En effet, malgré la conjoncture internationale marquée par une crise sans précèdent, qui a sonné le glas d’une frénésie économico financière émaillée de scandales, et qui persiste depuis quelques années, nous n’avons jamais opté durant cette période pour un « budget-crise », nous avons plutôt toujours eu un « budget-croissance ». Celui de 2011 n’a pas failli à cette règle, en voici l’illustration à travers les principaux objectifs que s’est fixé ce budget :
• - La réalisation d’une croissance soutenue à un taux ascendant devant passer de 3,7% en 2010 à 5,4 % en 2011 (contre une moyenne mondiale de 4,2%) ;
• - La poursuite de la maîtrise de l’inflation dont le taux devrait être ramené à moins de 4% ;
• - La consolidation des ressources propres qui dépasseraient les 4/5 de l’ensemble des ressources avec un volume de 15.420 MD réduisant ainsi la quote-part des ressources d’emprunts à moins de 20% (19,7%) ;
• - La maîtrise du déficit budgétaire à un niveau réellement réduit soit 2,5% (contre 2,6% et 3% respectivement en 2010 et 2009).
A côté de ces indicateurs l’on relève à travers les dispositions fiscales prévues par la loi de finances pour l’année 2011 l'objectif fondamental de renforcement de la compétitivité, encouragement de l’exportation et la promotion de l’investissement.
Son application débutera le 1/1/2011